Le gouvernement mexicain tente d’en finir avec un conflit qui dure depuis juillet 2007 entre les mineurs de la mine historique de Cananea et leur patron du Groupe Minera México pour non respect des conventions collectives et absence de sécurité sur les installations. Adhérents du Syndicat national des travailleurs mineurs, métallurgistes, sidérurgistes et assimilés, ils viennent de subir la scandaleuse décision du Tribunal chargé des affaires du travail qui nie la légalité de cette grève, l’une des plus longues de l’histoire minière du pays. Les ouvriers se disent prêts à se défendre jusqu’au bout, et selon leurs déclarations, s’il le faut « au prix de leurs vies ».
Leurs luttes s’étendent sur le plan national avec désormais des mouvements de grèves dans d’autres mines de l’Etat de Sonora, Zacatecas, Taxco et Guerrero. Le patronat a même fait venir l’armée et la police fédérales dans la mine et, comme mesure de pression, a retiré l’accès aux services médicaux, le gaz et l’électricité aux grévistes et à leurs familles.
Le NPA se joint à l’appel des mineurs de Cananea et demande le retrait des forces armées et de la police sur lieu de travail des ouvriers, la restitution de leurs droits ainsi que les services de base, et le respect du droit de grève, selon l’article 123 de la Constitution mexicaine et le code du travail en vigueur.
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