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samedi 6 mars 2010

Honduras. Du coup d'État aux élections frauduleuses

Comme nous l’avons signalé antérieurement, en raison de l'isolement international et de la résistance populaire, les putschistes honduriens ont trouvé dans les élections de novembre dernier une alternative pour surmonter la crise et une manière d’empêcher le retour au pouvoir du président déchu Manuel Zelaya. En ce sens, les secteurs conservateurs et réactionnaires du pays ont découvert en Porfirio Lobo Sosa, le candidat idéal : un propriétaire terrien et entrepreneur de la région d'Olancho2, membre du Parti National -pour lequel il a été trois fois député- et surtout, un dirigeant qui a appuyé le coup d'État contre Zelaya et soutenu les actions de Roberto Michelleti.

lundi 7 décembre 2009

Solidarité Honduras : Interview de Gabriela



Pour savoir en détail ce qu'il se passe au Honduras et revenir sur l'histoire de ce pays. Ecoutez l'interview de Gabriela :

lundi 16 novembre 2009

EDITO : HONDURAS : NE RIEN LACHER !


Les derniers évènements en Honduras confirment que le putsch a constitué un banc d’essai pour relancer une stratégie de contrôle de la région par l’oligarchie locale et, indirectement, sous l’égide du Pentagone. Il s’agissait d’organiser un coup d’Etat militaire contre un président devenu incontrôlable et face à la montée du mouvement de masse, et ensuite « d’envelopper » le tout dans un processus de négociation politique et diplomatique, visant à donner une légitimité pseudo démocratique au pouvoir putschiste. Sous l’impulsion du gouvernement états-unien, l’accord passé -puis rompu- entre putschistes et le président élu (Manuel Zelaya), symbolise la continuité du pourrissement d’une situation, au travers d’une tactique de négociations engageant les gouvernements des pays de l’Organisation des Etats américains (OEA), pour aboutir à la destitution de fait du président déchu, par l’imposition des élections le 29 novembre. Etant donnée la résistance inattendue des mouvements sociaux et du « Front de résistance » honduriens et le rôle exercé par les gouvernements du Venezuela, de la Bolivie, de l’Equateur, les putschistes ont été obligés d’essayer de donner un aspect démocratique à l’issue des évènements. Les élections sont pourtant ressenties par les classes populaires mobilisées comme une mascarade institutionnalisée, ce qui a même provoqué le refus de l’Union européenne et de Miguel Insulza, président de l’OEA, d’envoyer des missions d’observation à cette occasion.

Néanmoins, de la même façon que le gouvernement états-unien, l’UE table aussi sur la dégradation des perspectives progressistes et l’affaiblissement du niveau des luttes dans la région . En 2003, l’UE a conclu des négociations en vue d’accords avec cinq pays de l’Amérique centrale, dont le Honduras, malgré les critiques des diverses organisations internationales. En effet, ces accords, dits d’association, continuellement relancés, ne sont souvent que des clauses réglementaires qui institutionnalisent le libre commerce et le néolibéralisme dans tout le continent. En mars 2009, les confédérations syndicales d’Europe et de l’Amérique latine ont mis en garde la Commission de négociation européenne à ce propos ; en avril 2009, Via Campesina dénoncait publiquement la politique agressive de l’UE (partiellement freinée suite à la sortie du Nicaragua de la table de discussions). La situation d’impasse au Honduras ne sert aucunement les intérêts impériaux de l’UE. Mais, l’obtention de l’interdiction de l’envoi d’observateurs européens pour le scrutin de novembre par les députés Verts n’est nullement suffisante et s’est même montrée dérisoire, car la Commission européenne a contourné la question en décidant d’envoyer deux « experts »… Pour la bourgeoisie européenne, il est vital d’arriver à un accord solide en 2010, lors du Sommet UE-Amérique centrale-Caraïbes (à Madrid).

mercredi 23 septembre 2009

Rassemblement de Solidarité avec le Honduras

Deux rassemblements sont prévus à Paris de solidarité avec la résistance du peuple hondurien et contre la répression après le retour de Zelaya au Honduras ce lundi 21 septembre :

- le jeudi 24 septembre à 18h Place Saint Michel à Paris
- le lundi 28 septembre à 18h Place Saint Michel à Paris

lundi 29 juin 2009

Contre le coup d'état au Honduras !

Elu en 2006 pour un mandat de quatre ans non renouvelable, le président du Honduras Manuel Zelaya avait convoqué ce dimanche une consultation populaire pour ouvrir la voie à une révision de la Constitution en vue de briguer un deuxième mandat.

Cette initiative a reçu un solide appui des classes populaires pour qui les premières mesures sociales de son gouvernement sont une réalité et qui souhaite que se poursuive une politique de démocratisation et de lutte contre la pauvreté.

Cette consultation a été le prétexte à un coup d’Etat de l’oligarchie réactionnaire. Le Parlement et la Cour suprême, tenus par l’oligarchie s’opposent à ce référendum et l’armée s’est rangée à leurs côtés. Le président hondurien a été enlevé et conduit de force au Costa Rica dimanche par un commando militaire. Les medias sont entre les mains des putchistes dont la télé. Une chasse aux militants des organisations populaires a été lancée et le couvre feu a été décrété. Des diplomates vénézueliens, nicaraguayens et cubains ont été arrêtés et maltraités. Le Congrès s'apprête à élire un président par intérim, en toute illégalité alors que l'armée investit les rues.

Le NPA est solidaire du peuple hondurien qui spontanément et avec de nombreuses organisations populaires est en train de se mobiliser massivement dans les rues contre les putchistes et pour la démocratie.

Le NPA appelle l’ensemble des organisations ouvrières et démocratiques à dénoncer le coup d'Etat et à exiger le retour du président que les honduriens se sont démocratiquement choisi.

MANIF DEVANT L'AMBASSADE DU HONDURAS à PARIS
8 rue Crevaux (Métro Victor Hugo), près de l’avenue Foch
CE LUNDI 29 JUIN à 18H30