Il y a un an déjà, en juin 2009, le gouvernement péruvien de l’APRA présidé par Alan GARCIA PEREZ mettait fin dans le sang à une mobilisation des indiens de l’Amazonie péruvienne. La raison de leur lutte ? Ils exigent l’abrogation des décrets législatifs favorisant le Traité de libre commerce (TLC) signé entre le Pérou et les USA. Ce traité offre des pans entiers de l’Amazonie aux multinationales. Le mouvement indien dirigé par l’AIDESEP (Association interethnique pour le développement de l’Amazonie péruvienne) s’est mobilisé pendant 54 jours pour défendre les terres des communautés, la protection de la biodiversité de l’Amazonie, Bien Commun de l’humanité. Il a été fortement réprimé. Le solde : 33 gardes civiles et des indiens morts. Les responsables de ce massacre n’ont pas été traduits en justice. Bien au contraire, ce sont les victimes qui sont objets de persécution politique et judiciaire :
• 125 cas d’indiens en attente de jugement
• 3 dirigeants sont encore en prison : Feliciano CAHUASA, Dany LOPEZ et Austerio PUJUPAT
Récemment, le Président d’AIDESEP Alberto PIZANGO CHOTA qui se trouvait en exil au Nicaragua est rentré au Pérou malgré le mandat d’arrêt à son encontre. Emprisonné, il a été libéré. Mais trois procès sont encore en cours contre lui. Le NPA fait siennes les réclamations du mouvement indien :
• La sanction des responsables de ce massacre
• L’abrogation des décrets législatifs qui restent encore en vigueur, ainsi que la révision du TLC
• L’arrêt de la persécution politique des dirigeants indiens.
• L’annulation des procès contre Alberto Pizango, Président d’AIDESEP.
• La liberté immédiate de Feliciano CAHUASA, Dany LOPEZ et Austerio PUJUPAT.
Un soutien international est plus que jamais nécessaire !
Patricio / tract du NPA – juin 2010
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