La défense de la vie, de l’humanité et des droits de la Terre-mère ne sera possible qu’avec le changement de la politique mondiale afin d’empêcher que le réchauffement globale menace la survie sur la planète, a déclaré en décembre dernier le président Evo Morales Ayma. Dans une conférence de presse au le Palais du Gouvernement, le Chef d’État a dit qu’avec cet objectif la Bolivie doit “prendre l’initiative de convoquer un Sommet Mondial des Peuples sur le Changement climatique pour la défense de l’humanité, de la vie et de la planète” pour qu’il ai lieu en avril prochain. Il a noté sa conviction que l’échec du conclave présidentiel de Copenhague, est dû au fait que les nations industrialisées ont seulement choisi d’analyser les effets du changement climatique et non pas les causes. “Les causes du réchauffement global de la planète vient de l’industrialisation illimitée et déraisonnable promu par les grandes puissances qui ont contaminé l’atmosphère et mettent en danger la vie des êtres vivants, et pas seulement des humains”, a-t-il souligné.
Il a regretté que certains des présidents de ces nations “préfèrent opter pour l’argent et les gains et non pour la défense de la vie”. “Il est nécessaire que les gouvernants choisissent de contribuer à la vie pour sauver l’humanité et non pour la tuer”, a-t-il remarqué. Le Chef d’État bolivien a rejeté de manière ferme le fait que la Bolivie, le Venezuela et la Chine aient été les responsables de l’échec du Sommet de Copenhague. Il a fait remarqué qu’au contraire, leurs représentants ont défendu la nécessité que les nations changent de posture pour défendre la Terre-mère. “Il faut que le monde et ses représentants aient une vision claire pour identifier les vrais dangers qui menacent le survie sur la planète et pour adopter des mesures contre la contamination environnementale et le changement climatique”, a-t-il ajouté. Morales a dit que les pays industrialisés considèrent, par exemple, qu’il est encore possible d’avoir une élévation de la température globale de deux degrés centigrades sans avoir de conséquences mesurables.
Il a indiqué qu’actuellement nous sommes à 0,7 degrés centigrades au dessus de la normale et l’ont constate déjà des problèmes et des catastrophes qui questionnent la survie sur la planète, comme la fonte des glaciers et d’autres phénomènes climatiques. “Une élévation de la température mondiale de deux degrés centigrades serait une menace pour la survie du monde, à tel point que les eaux des océans monterons jusqu’à provoquer la disparition d’îles où vivent des êtres humains”, a-t-il souligné. Le Président bolivien a expliqué qu’au Sommet Mondial des Peuples sur le Changement climatique qui aura lieu en Bolivie, ce ne seront pas les présidents des pays intéressés et préoccupés de cela qui seront invités, mais des experts, des académiciens et des représentants des organisations sociales. “L’objectif est d’obtenir une position de consensus pour la soumettre au prochain Sommet sur le Changement climatique qui se déroulera en décembre 2010 au Mexique”, a dit le Chef d’État. Il a dit qu’il est grand temps que les nations industrialisées se convainquent de l’importance de la Terre-mère pour la vie des humains. “Les Droits de la Terre-mère sont plus importants que nos propres Droits de l’homme”, a-t-il dit, après avoir fait remarquer que la Terre peut vivre sans l’homme, mais pas le contraire. Il a mis l’accent sur la décision de l’ONU d’approuver la Résolution qui promeut l’harmonie avec la nature, ce qu’il a qualifié comme un pas important pour que la communauté internationale approuve finalement la “Déclaration Universelle des Droits de la Terre-mère”.
Il a souligné qu’un premier pas a été fait avec la Déclaration Internationale les Droits des Peuples Indigènes, qui sont les principales vigies des ressources naturelles qui permettent à l’humanité de vivre. Morales a précisé qu’au Sommet Mondial des Peuples seront définis les propositions qui seront présentée en décembre prochain au Mexique avec l’intention de provoquer un changement dans les politiques actuelles qui, loin de résoudre le problème du changement climatique, laissent la situation empirer et placent le monde au bord de l’abîme.
Adalid Cabrera Lemuz - Source: Servindi / Traduction: www.primitivi.org
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