Le NPA remercie France Amérique latine pour l’invitation à participer de ses 40 ans de vie militante de solidarité avec les peuples en lutte de l’Amérique latine, toujours en cherchant à unir nos forces et nos efforts pour construire la résistance à l’oppression, à l’exploitation, aux discriminations des peuples et à la destruction de l’environnement, à cause des politiques imposées par les pays les plus riches afin de favoriser leurs économies dans un cadre mondialisé. L’action de FAL contribue ainsi à l’activité internationaliste.
Le NPA se joint à ce travail, à partir de 4 axes :
1. Pour la rupture de la division internationale du travail, toujours marqué par l’offensive impérialiste comme le coup d’Etat en Honduras, les traités et accords de libre commerce, par le rôle de sous-empire, attribué au Brésil qui à travers la mise en œuvre du projet d’Intervention Interrégionale en Amérique du sud (IIRSA), en tant que moteur du développement du système capitaliste dans la région, en générant des conflits avec la Bolivie, le Paraguay, l’Equateur, et à l’intérieur du pays.
2. Pour la solidarité active avec les mouvements de rébellion et de résistance des peuples originaires, des travailleurs urbains, des chômeurs, des sans terre, des sans abri, des expulsés qui, face à l’offensive (des politiques extractivistes et développementistes) du système qui se placent au cœur des luttes sociales dans le continent, et posent la question de l’alternative politique. Cette résistance passe par les luttes des Mapuches, les grèves importantes au Mexique, en Argentine, l’expérience d’autogestion à Oaxaca, le maintien du territoire des zapatistes au Chiapas, la victoire des peuples originaires sur le projet Yasuni ITT en Equateur…
3. Pour la défense des processus progressistes au niveau électoral, paru depuis une dizaine d’années, résultat des mobilisations et de l’action des mouvements dans les villes, dans les campagnes, dans les forêts… Ces sont les gouvernements du Venezuela, de la Bolivie, de l’Equateur qui ont abouti à des réformes radicales, à l’élaboration des constituantes avancées, mais qui restent toujours dans un cadre du développement productiviste, tournés vers l’extraction des ressources et de l’exportation. Ce positionnement provoque des conflits et de scissions au sein des mouvements, sans alternatives de rupture avec le capitalisme. (à reformuler trop maladroit)
4. Favorisant les espaces de solidarité entre les travailleurs de l’Amérique latine et d’Europe, à partir du rapprochement entre les luttes de deux continents – les uns, Amérique latine) subissant les effets des traités ou des accords de libre commerce qui facilitent l’occupation et l’exploitation des ressources des territoires aux détriments des peuples par les occupations des transnationales ou de territoires occupés par des bases militaires, menacés par des coups d’Etat. Tandis que les peuples d’Europe subissent les plans d’austérité dus à la crise. Ces espaces de rencontre se trouvent dans les initiatives d’Enlazando Alternativas, des contre-sommets…
Il s’impose le rapprochement d’intérêts communs entre les syndicats, les partis politiques les associations des deux continents car « un autre monde est possible » !
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