photos santé, un album sur Flickr.
vendredi 21 février 2014
vendredi 3 février 2012
FST de Porto Alegre : Bloquer le projet d’économie « verte »
Photo Julien Terrié : Réunion publique dans
le camp de la jeunesse du FST de Porto Alegre avec des représentants de Occupy
Wall Street, Occupy London, indignés grec, espagnols, des étudiants chiliens et
brésiliens et des militants tunisiens.
Interview José Corréia
Membre du GRAP (Groupe organisateur du FST de Porto Alegre 2012)
Propos recueillis par Julien
Terrié
Quel bilan tirez vous de ce Forum Social Thématique de
Porto Alegre ?
Je pense que le FST a été un moment important et a été un
succès. Ce n’était pas gagné d’avance, mais on a compté entre 50.000 et 60.000
personnes ayant participé à 600 activités ayant pour thème le sommet des
peuples de Rio+20, la crise capitaliste, la justice sociale et la justice
environnementale. Je crois que le premier point très positif a été la
construction de la mobilisation vers le contre-sommet de Rio +20.
samedi 24 décembre 2011
Les Crises du Capitalisme - David Harvey 2010
Le début d’un long article qui est coupé ici.Ceci est la suite et la fin de l’article
dimanche 18 décembre 2011
Chili. Quand le néolibéralisme triomphant se fissure
Réflexions sur le réveil des mouvements sociaux et les « indigné·es » chilien·nes
Le 22 septembre 2011, costume sombre, cravate violette, chemise bleu clair, le président Sebastián Piñera monte à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU.Le chef du gouvernement chilien – et néanmoins entrepreneur multimillionnaire à succès –, affiche un beau sourire. En ces temps de crise mondiale du capitalisme, il revendique une économie florissante, à l'aune d'un taux de croissance de plus de 6 % du PIB (début 2011). Durant son bref discours devant les principaux chefs d'État de la planète, il tient aussi à faire référence au conflit social pour l'éducation qui traverse son pays depuis plusieurs mois : « La course pour le développement et la bataille pour le futur, nous devons la gagner dans les salles de classe » assène-t-il. Il assure que son gouvernement cherche « à garantir l'éducation pour tous et une éducation gratuite pour tous ceux qui le nécessitent ». Et si les jeunes chiliens luttent vaillamment, cela serait même la preuve de la bonne santé de la démocratie chilienne, tous mobilisés pour « une cause noble, grande, belle qui est celle de donner une éducation de qualité » au peuple. Magie du verbe politicien... Qui croirait entendre le représentant d'une droite dure, de retour à la tête de l’État 20 ans après la fin de la dictature militaire (1989) et engagée, coûte que coûte, dans la continuité de cette « révolution » capitaliste imposée à feu et à sang sur les cendres de l'Unité populaire (1970-73) et le cadavre de Salvador Allende[1]. Du fin fond des quartiers, au cœur des innombrables marches qui agitent les villes du pays, parmi les dizaines de lycées, collèges et universités occupés, un tel discours est vécu comme une provocation de plus. Le pouvoir ne comprend pas ce qui sourd au sein de larges secteurs de la société. Ou plutôt fait-il mine de ne pas comprendre. Le jour de cette intervention à l'ONU, manifestations et défilés hauts en couleur ont fait savoir à la Moneda[2] que le mouvement pour une éducation « gratuite, publique et de qualité » n'est pas mort. Le soir du 23 septembre, Camila Vallejo, l'une des dirigeantes de la Confédération des étudiants du Chili (Confech) remarquait, avec une certaine ironie, que le discours du président était plein de « contradiction, incohérence et inconsistance », au moment où celui-ci refusait toute négociation sérieuse et continuait à déployer son arsenal répressif[3]. Ce constat reste encore valable alors que décembre, et la fin de l'année scolaire, pointent leur nez.
lundi 7 novembre 2011
En défense de la vie du député Marcelo Freixo
En défense de la vie du député Marcelo Freixo
Solidarité Internationale
Nous appelons toutes les
organisations sociales, de droits humains et politiques à faire une campagne
internationale de solidarité avec le député de l’état de Rio de Janeiro,
Marcelo Freixo du PSOL (Parti socialisme et libertés). Le député, désormais très
populaire au Brésil après envoyé plus de 500 policiers corrompus en prison, et
après été l'un des personnages qui à inspiré le film « Tropa de elite
2 », subit des menaces systématiques de mort, en raison de sa lutte contre
les milices de droite qui opèrent dans les favelas de Rio. Marcelo Freixo a été
le président de la CPI
(Commission parlementaire d’investigation) contre ces milices, et a produit un rapport
qui avance des mesures concrètes pour les éliminer. Comme conséquence de
ces menaces de mort, Freixo et sa famille proche ont dû quitter le pays sous la
protection d’Amnistie Internationale. Sa vie este encore plus en danger après l'assassinat
par ces groupes paramilitaires de la juge Patricia Acioli, le 11 août dernier.
lundi 15 août 2011
Solidarité avec les étudiant-e-s chilien-ne-s !
Là
bas comme ici, l’Éducation n’est pas une marchandise !
Depuis
plusieurs mois, un mouvement étudiant d’ampleur historique se
développe au Chili autour du mot d'ordre « l’éducation est un
droit, pas un commerce ! ». Ces jeunes en lutte entendent remettre
en cause l'héritage néolibéral de la dictature, géré avec zèle
pendant vingt ans par les sociaux-libéraux de la Concertation.
Largement privatisé, l'enseignement supérieur reste difficile
d’accès aux classes populaires, du fait notamment de la mauvaise qualité
d'un enseignement secondaire municipalisé et de couts d'inscription
universitaires exorbitants.
vendredi 29 juillet 2011
Liberté pour Recaredo Gálvez Carrasco
Depuis deux mois, les étudiants et les étudiantes du Chili sont mobilisées pour demander des réformes visant un système d'éducation public, gratuit et égalitaire. Le mouvement étudiant s'est concrétisé par
une grève nationale et l'occupation de centaines d'établissements secondaires et universitaires, devenant la plus grande mobilisation sociale depuis la fin de la dictature.
Le 21 juillet 2001, Recaredo Gálvez Carrasco, secrétaire général de la Fédération étudiante de l'Université de Concepción, a été arrêté par les forces policières chiliennes. Le lendemain, les autorités ont accusé le dirigeant étudiant de tentative d'homicide et port d'armes illégal, accusations pour lesquelles Recaredo demeure aujourd'hui en prison préventive.
une grève nationale et l'occupation de centaines d'établissements secondaires et universitaires, devenant la plus grande mobilisation sociale depuis la fin de la dictature.
Le 21 juillet 2001, Recaredo Gálvez Carrasco, secrétaire général de la Fédération étudiante de l'Université de Concepción, a été arrêté par les forces policières chiliennes. Le lendemain, les autorités ont accusé le dirigeant étudiant de tentative d'homicide et port d'armes illégal, accusations pour lesquelles Recaredo demeure aujourd'hui en prison préventive.
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